publié par agathe dans Visite randonnées | 0 Commentaires
7 erreurs fréquentes à éviter quand on débute en randonnée

Marcher en pleine nature, respirer à plein poumons, s’émerveiller devant un panorama après une montée un peu rude… La randonnée, c’est l’une des activités les plus accessibles et gratifiantes qu’on puisse pratiquer. Mais comme pour toute nouvelle expérience, les premiers pas sont parfois maladroits. Il y a des erreurs courantes que beaucoup commettent, souvent sans s’en rendre compte.
Mal choisir son itinéraire
Avant de se lancer tête baissée sur un sentier inconnu, il peut être utile de prendre un peu de recul et de se renseigner. Certains sites comme cet espace dédié aux amoureux de l’aventure et de la marche peuvent d’ailleurs être une bonne porte d’entrée pour éviter les pièges classiques.
L’une des erreurs les plus fréquentes quand on débute, c’est de se surestimer. En voyant une boucle de 15 km décrite comme “facile” sur une appli ou un site, on pense que ce sera une promenade de santé. Mais il faut toujours prendre en compte le dénivelé, la nature du terrain (boueux, rocailleux, escarpé…), et surtout son propre niveau de forme.
Il vaut mieux commencer par des itinéraires courts et bien balisés, quitte à être surpris par la facilité, plutôt que de se retrouver en difficulté au bout de deux heures. La randonnée n’est pas une course. Le but, c’est de prendre du plaisir et de revenir avec l’envie de repartir.
Négliger son équipement (ou en faire trop)
Un sac trop lourd, des chaussures neuves, ou au contraire une tenue de ville inadaptée… Tout cela peut transformer une sortie sympa en mauvais souvenir. On a parfois tendance à trop s’équiper, pensant qu’il faut tout prévoir. Mais en randonnée, chaque gramme compte.
À l’inverse, il ne faut pas non plus partir les mains dans les poches. Quelques indispensables :
- Une bonne paire de chaussures (testées avant)
- Une veste imperméable, même par beau temps
- De l’eau (1 à 2 litres selon la durée)
- Un encas ou deux
- Une trousse de secours minimaliste
Pour le reste, on apprend en marchant. L’important, c’est d’observer ce qui nous a manqué ou pesé inutilement, et d’ajuster au fil des sorties.
Sous-estimer les conditions extérieures
La météo, le relief, les changements de lumière… tout cela influe énormément sur une randonnée. Même si le soleil est là le matin, le vent ou la pluie peuvent arriver sans prévenir, surtout en montagne. Toujours consulter la météo sur plusieurs sources et emporter une couche chaude, au cas où.
Autre point souvent négligé : la gestion du temps. Il est facile de traîner au départ, de s’arrêter longtemps pour prendre des photos… et de se retrouver à devoir marcher vite en fin de journée. Penser à partir tôt permet de garder de la marge et d’éviter le stress d’un retour précipité à la nuit tombante.
La randonnée est une école de patience et d’observation. En tant que débutant, on peut vite vouloir tout bien faire, ou au contraire ne pas se poser assez de questions. Les erreurs font partie du jeu, mais mieux vaut les limiter quand on peut.
Marcher, c’est avant tout se reconnecter à un rythme plus naturel. Ce n’est pas grave de se tromper d’embranchement ou de mettre trop d’affaires dans son sac la première fois. Ce qui compte, c’est d’y retourner, un pas après l’autre, en apprenant à chaque sortie.